Je retiens : le compagnonnage - Mémo

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Depuis le Moyen Âge, les compagnons sont des ouvriers qualifiés qui appartiennent à une communauté de métier. Ils partagent des valeurs communes : le travail bien fait, la fraternité, l’entraide, la transmission du savoir. En 1791, pendant la Révolution française, les corporations (associations de métiers) sont interdites. Les sociétés compagnonniques sont aussi interdites, mais elles survivent en secret.

L’apprenti compagnon effectue un tour de France : un long voyage de plusieurs années à travers les villes, pour apprendre et perfectionner son métier. Il est accueilli dans des chambres ou cayennes, lieux de vie et de formation des compagnons. En 1803, l’État impose le livret ouvrier pour contrôler les déplacements des ouvriers. En 1804 est fondée la première cayenne officielle à Paris : celle des compagnons charpentiers du devoir de liberté.

Les sociétés compagnonniques sont appelées des « devoirs ». Elles sont parfois rivales et divisées, ce qui affaiblit leur union. Malgré cela, elles continuent d’exister tout au long du XIXᵉ siècle, même si elles perdent de l’influence à cause de la modernisation de l’économie. En 1889, certains compagnons créent l’Union compagnonnique pour rassembler les différents devoirs.

Le chef-d’œuvre est une réalisation technique que l’aspirant compagnon doit créer pour être reçu compagnon. Il montre ses compétences professionnelles mais aussi ses valeurs humaines. Il est évalué par des compagnons. Le but du compagnon est de faire de sa vie une œuvre : bâtir sa cathédrale intérieure.

Source : https://lesmanuelslibres.region-academique-idf.fr
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